Le Bureau fédéral du Plan vient de publier (décembre 2018) une étude intitulée « Impact macrobudgétaire d’un relèvement des allocations sociales minimales », étude réalisée à la demande du Vice-Premier ministre et ministre de l’Emploi, de l’Économie et des Consommateurs.
La Brève n°21 de l’IDD a pour objectif de commenter la démarche et les résultats de cette étude.
Pour ceux que cette problématique intéresse voir la note jointe.
Voici les principales conclusions : dans le dispositif testé par le Bureau fédéral du Plan
- la situation financière des ménages concernés par la revalorisation des allocations sociales s’en trouve grandement améliorée
- de très nombreuses personnes/ménages resteraient néanmoins sous le seuil de pauvreté
- sans évolution des salaires nets, les différentiels salaire net – allocation sont réduits, voire deviennent négatifs
- de très nombreuses personnes auraient désormais droit à un RIS (revenu d’intégration) partiel alors qu’elles n’y avaient pas droit dans le cadre des actuelles allocations sociales, ce qui implique un coût budgétaire ex-ante (largement?) supérieur au montant de 1,7 milliard avancé par le Bureau du Plan, sans compter l’éventuel coût budgétaire lié au relèvement du salaire minimum net.