On peut être généreux d’innombrables manières : faire un cadeau exceptionnel à ses enfants, transporter un voisin âgé à l’hôpital, faire un don suite à une catastrophe humanitaire, acheter du chocolat pour soutenir une association, payer pour des animations dans le cadre d’une fancy-fair participer à une soirée de mécènes, mettre ses compétences à la disposition d’un comité de parents, assurer une permanence pour un Groupement d’Achat Solidaire, participer à l’animation d’un quartier ou d’une paroisse, visiter des malades, des personnes âgées ou des détenu(e)s, etc. On peut aussi l’être plus ou moins dans la manière d’exercer son métier.
On peut, classiquement, catégoriser ces actes de générosité en deux grandes typologies:
1) La première s’intéresse aux personnes qui en bénéficient:
– les proches (famille et amis)
– les autres
2) La seconde s’intéresse à la ressource mobilisée:
– donner du temps
– donner de l’argent
– mettre à disposition des biens et/ou services (par ex : prêter un local).
La présente contribution de l’Institut pour un Développement Durable s’intéresse plus particulièrement aux dons en argent et en temps en faveur des « autres ».
Philippe Defeyt
Beau travail !
Ce travail d’objectivation, même imparfait, confirme un certain nombre d’hypothèses jusque maintant fort intuitives :
– la générosité n’est pas en crise, avec des nuances importantes (et nouvelles) : diminution en % du revenu
– le total de la générosité est à peu près le double des libéralités déductibles;
– le segment des donateurs actifs se limite à env. 20% des ménages (notre hypothèse était de 30%);
– le tsunami (2005) et la guerre des Balkans (1999) apportent une générosité « additionelle »
Pour information :
– selon mes sources (très partielles), env. 20% des libéralités déductibles ne sont pas déclarées par les contribuables;
– pour mesurer la générosité en Belgique, nous ajoutons généralement env. 150 millions de legs, ce qui nous amène alors à env. 450 millions par an.
Nous mettrons l’étude en ligne sur notre site.
Erik