Cette Analyse de l’IDD vise à présenter un bilan commenté de la mortalité en 2020.
Voici les indicateurs essentiels :
L’interprétation de ces données doit tenir compte :
– de la sous-mortalité observée avant la période Covid vu l’absence de tout épisode grippal significatif
– de la sur-mortalité liée à la canicule en août
– de ce qu’une partie des victimes du Covid seraient de toute manière décédées plus tard, en 2020 ou au-delà ; c’est ce que la note de l’IDD appelle les décès « avancés »
– des conséquences indirectes, positives ou négatives, du contexte Covid sur la mortalité (exemples : moindre mortalité routière, des hospitalisations tardives, pas d’épisode grippal en fin d’année…)
– de la sous-mortalité observée chez les plus jeunes tout au long de l’année 2020.
Rappelons en outre que le calcul de la sous/sur-mortalité dépend directement de l’estimation de la mortalité attendue qui est, par définition, un exercice difficile et pour lequel il existe des méthodologies différentes.
Enfin, certaines données doivent encore être stabilisées (mais sans que cela ne doive modifier sensiblement les conclusions de cette note).
Tenant compte de ce qui précède, la principale conclusion de l’IDD c’est qu’une partie importante de l’écart entre le nombre de décès Covid et la sur-mortalité s’explique tout simplement par le fait qu’une partie des personnes dont le décès est attribué au Covid seraient de toute manière décédées plus tard en 2020.
Les données proposées par l’IDD étant différentes de celles de Sciensano publiées le 15 janvier (voir lien), voici un tableau comparatif des principaux indicateurs :
Plus dans la note disponible via ce lien.