Archive for février, 2019

Emploi : les performances (relatives) de la Belgique

dimanche, février 17th, 2019

(Tekst in het nederlands hieronder)

On peut supposer que les « performances » de la Belgique en matière de créations d’emploi feront partie des thématiques abordées pendant la campagne électorale à venir.

Cette Brève de l’IDD veut alimenter ce débat avec trois séries d’indicateurs :

  • les évolutions globales en matière d’emploi et d’heures de travail, en distinguant trois périodes : 2005-2019, 2008-2019 et 2014-2019 
  • les évolutions de l’emploi dans quelques grands secteurs économiques pour la période 2014 à 2018
  • les évolutions en matière de contrats temporaires pour la période 2014 à 2018.

Les évolutions pour la Belgique sont comparées à celles de l’Union, de la zone EURO et de la moyenne des trois pays pris en considération dans la loi sur la compétitivité (Allemagne, France et Pays-Bas).

Les grandes tendances 

La Belgique fait mieux en matière d’emploi et d’heures travaillées que les zones de pays retenues comme points de comparaison sur la période 2005-2019 et 2008-2019 mais moins bien sur la période 2014-2019, celle du gouvernement Michel ; pour cette dernière période la zone Allemagne-France-Pays-Bas et la Belgique font cependant jeu égal en matière de création d’emplois = +5,2%.

On notera encore que, sur la période 2014-2019, la croissance de l’économie belge est inférieure à celle des trois zones économiques de comparaison.

Ceci dit, la Belgique se caractérise sur le long terme par de meilleures performances en matière de création d’heures de travail par point de croissance économique mais les performances relatives de la Belgique par rapport à la zone EURO12 et par rapport à la zone Allemagne-France-Pays-Bas stagnent depuis 2013.

Les créations d’emploi dans les grands secteurs économiques

Sur la période 2014-2018, on constate que

  • la Belgique a encore perdu des emplois industriels alors que les zones économiques de comparaison en ont créé ;
  • la Belgique a fait mieux que la zone Allemagne-France-Pays-Bas dans la construction et les services marchands ;
  • la Belgique a créé moins d’emplois dans les services non marchands.

Les emplois temporaires

Pour autant qu’on puisse tirer des conclusions au vu du changement de méthodologie intervenu dans l’Enquête sur les forces de travail début 2017 il semble que la proportion des emplois temporaires soit orientée à la hausse en Belgique, en absolu et en relatif.

Plus de détails dans la note jointe.

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Werkgelegenheid : (relatieve) prestaties van België

Aangenomen mag worden dat de « prestaties » van België wat betreft banenschepping één van de thema’s van de komende verkiezingscampagne zal zijn.

Deze IDD Brève beoogt dit debat te voeden met drie reeksen indicatoren:

  •     globale trends op het gebied van werkgelegenheid en het totaal van gewerkte uren, waarbij onderscheid wordt gemaakt tussen drie perioden: 2005-2019, 2008-2019 en 2014-2019
  •     de ontwikkeling van de werkgelegenheid in de grote economische sectoren voor de periode 2014-2018
  •     de ontwikkeling van de tijdelijke contracten voor de periode 2014-2018.

De ontwikkelingen voor België worden vergeleken met die van de Europese Unie, de eurozone en het gemiddelde van de drie landen waarmee rekening is gehouden in de Wet op het concurrentievermogen (Duitsland, Frankrijk en Nederland).

De belangrijkste trends

België doet het beter op het vlak van tewerkstelling en gewerkte uren dan de economische zones die als ijkpunten werden geselecteer in de periode 2005-2019 en 2008-2019, maar minder goed in de periode 2014-2019, namelijk die van de regering Michel; voor de laatste periode is België net zo goed als de Duitsland-Frankriijk-Nederland zone op het vlak van jobcreatie = +5,2%.

Ook moet worden opgemerkt dat de groei van de Belgische economie over de periode 2014-2019 lager ligt dan die van de drie vergelijkingszones.

Toch wordt België op lange termijn gekenmerkt door betere prestaties in termen van het creëren van werktijden per punt van economische groei, maar de relatieve prestaties van België in vergelijking met de EURO12-zone en de Duitsland-Frankrijk-Nederlandse zone sinds 2013 stagneren.

Schepping van banen in de belangrijkste economische sectoren

Over de periode 2014-2018 is te zien dat

  •     België heeft verder banen in de industrie verloren, terwijl de economische vergelijkingszones nieuwe banen hebben gecreëerd;
  •     België presteerde beter dan de Duitsland-Frankrijk-Nederlandse zone in de bouw- en marktdiensten;
  •     België heeft minder banen gecreëerd in de niet-marktdiensten.

Tijdelijke banen

Voor zover we conclusies kunnen trekken na de verandering van methodologie in de arbeidskrachtenenquête begin 2017, lijkt het aandeel van de tijdelijke banen in België een stijgende lijn te vertonen, zowel in absolute als in relatieve termen.

Meer details vindt u in de bijgevoegde nota.

Dans quels types de ménages vivent les seniors en Wallonie ?

dimanche, février 17th, 2019

Il y a trois raisons au moins pour s’intéresser aux types de ménages dans lesquels vivent les seniors :

  1. On peut supposer que la nature et l’intensité des recours à des services à domicile varient selon la composition du ménage.
  2. On peut supposer que la nature du ménage et son évolution peuvent avoir un impact sur la mobilité résidentielle des aînés.
  3. Le taux de pauvreté est, toutes choses égales par ailleurs, plus élevé pour les personnes seules (et pour les personnes très âgées).

Explorer les liens entre la composition des ménages et ces trois dimensions des réalités vécues par nos aînés dépasse l’ambition d’une Brève de l’IDD. Celle-ci a pour seule objet de présenter quelques données pour la Wallonie.

Le tableau ci-après présente une vue d’ensemble au 1er janvier 2017:

Trois tendances essentielles peuvent être dégagées pour la période 1991-2017 :

  1. une stabilité de la proportion des personnes qui vivent seules, sauf pour les 75-84 ans où elle est en recul ;
  2. une augmentation tendancielle de la proportion de personnes âgées qui vivent en couple, en particulier pour les 75 et plus ;
  3. un recul de la proportion des ménages vivant dans d’autres types de ménages (couples avec enfants, chefs de famille monoparentale, etc.), en particulier chez les plus de 85 ans.

Les écarts entre communes peuvent être très importants ; illustration avec la proportion de personnes de 85 et plus qui vivent seules.

Plus d’informations dans la note jointe et son annexe.

Impact macrobudgétaire d’un relèvement,des allocations sociales minimales : Quelques éléments d’analyse de l’étude du Bureau du Plan

dimanche, février 17th, 2019

Le Bureau fédéral du Plan vient de publier (décembre 2018) une étude intitulée « Impact macrobudgétaire d’un relèvement des allocations sociales minimales », étude réalisée à la demande du Vice-Premier ministre et ministre de l’Emploi, de l’Économie et des Consommateurs.

La Brève n°21 de l’IDD a pour objectif de commenter la démarche et les résultats de cette étude.

Pour ceux que cette problématique intéresse voir la note jointe.

Voici les principales conclusions : dans le dispositif testé par le Bureau fédéral du Plan

  • la situation financière des ménages concernés par la revalorisation des allocations sociales s’en trouve grandement améliorée
  • de très nombreuses personnes/ménages resteraient néanmoins sous le seuil de pauvreté
  • sans évolution des salaires nets, les différentiels salaire net – allocation sont réduits, voire deviennent négatifs
  • de très nombreuses personnes auraient désormais droit à un RIS (revenu d’intégration) partiel alors qu’elles n’y avaient pas droit dans le cadre des actuelles allocations sociales, ce qui implique un coût budgétaire ex-ante (largement?) supérieur au montant de 1,7 milliard avancé par le Bureau du Plan, sans compter l’éventuel coût budgétaire lié au relèvement du salaire minimum net.