
PRESENTATION DE L’IDD
L’Institut
L’Institut pour un Développement Durable (IDD) a été créé en juillet 1996 par un groupe de chercheurs et d’intellectuels de différentes disciplines (économie, démographie, sociologie, droit, climatologie, biologie, histoire…) en vue de faire progresser et mieux connaître la problématique du développement durable en Belgique francophone.
Son objet propre est donc de promouvoir, entreprendre et diffuser des recherches et des études susceptibles d’aider les pouvoirs publics et les citoyens à développer un projet de développement durable adapté au contexte particulier de la Belgique.
Plus précisément, il s’agit:
- de contribuer, par tous les moyens adéquats (enquête, recherche-action, modélisation, simulation, étude de cas, etc.) à une meilleure connaissance des interactions entre population, environnement, croissance économique et bien-être en vue de dessiner les contours d’un modèle alternatif de développement mieux à même de concilier durablement efficacité économique et justice sociale, innovation technologique et diversité culturelle, ouverture vers l’extérieur et protection des conditions d’existence des communautés locales, liberté individuelle et capacité d’action collective.
- de constituer un système d’observation et d’information permanent sur l’évolution des différents indicateurs de bien-être et de développement durable en Belgique francophone.
- de dresser un bilan critique des progrès accomplis en Belgique dans la poursuite des objectifs de l’agenda 21 et le respect des engagements pris en matière de défense de l’environnement.
De tels objectifs supposent évidemment une totale indépendance vis-à -vis des pouvoirs publics, des partis politiques et des groupes de pression, quels qu’ils soient. De fait l’IDD, constitué uniquement de personnes adhérent à titre individuel, est exempte de tout lien permanent avec l’une ou l’autre de ces institutions.
Le conseil d’administration
- Paul-Marie Boulanger (président)
- André Lambert (trésorier)
- Jean-Paul Ledant (administrateur)
- Philippe Defeyt (administrateur)
Les membres
- Thierry Bréchet
- Isabelle Cassiers
- Léon Saur
- Xavier Thunis
Principaux secteurs d'activité avec lesquels nous travaillons
Technologies numériques, télécoms et jeux d’argent en ligne
Dans les secteurs des technologies de l’information et des télécommunications, le développement durable prend la forme d’investissements dans des centres de données à haute efficacité énergétique, de logiciels écoconçus et de services cloud à faible empreinte carbone. Des entreprises comme Proximus modernisent leurs réseaux afin de réduire la consommation énergétique tout en renforçant l’inclusion numérique.
Dans le domaine des casinos en ligne, le marché belge est en pleine expansion, avec une croissance annuelle estimée à 3,87 % et une valeur projetée atteignant 1,15 milliard de dollars d’ici 2029. La croissance rapide de la popularité et de la part de marché des casinos nous a fait prendre conscience de la nécessité de mettre en œuvre le développement durable dans ce secteur. De nombreux sites de jeux d'argent adoptent désormais des infrastructures plus écologiques, basées sur des serveurs optimisés, des hébergements durables et des plateformes moins énergivores. Sur le plan social, les casinos en ligne renforcent leurs dispositifs de jeu responsable, comme les limites de dépôts, les systèmes d’auto-exclusion ou encore la vérification stricte de l’âge des joueurs. Ces engagements durables deviennent un levier stratégique pour bâtir une relation de confiance à long terme avec les utilisateurs.
Industrie et construction
Les secteurs de l’industrie et du bâtiment jouent un rôle central dans la transition durable grâce à l’intégration croissante de matériaux écologiques, de processus circulaires et de normes de construction à haute performance énergétique. En Belgique, de nombreux sites industriels repensent leurs chaînes de production pour limiter les déchets et réutiliser les ressources. Dans le bâtiment, la rénovation énergétique et la construction de logements à consommation quasi nulle deviennent des standards, en particulier dans les zones urbaines.
Commerce de détail et logistique
Les entreprises du secteur du commerce de détail s’engagent de plus en plus dans des politiques environnementales actives : réduction des emballages plastiques, transition vers les énergies renouvelables dans les points de vente, lutte contre le gaspillage alimentaire. Côté logistique, les chaînes d’approvisionnement sont repensées pour diminuer leur empreinte carbone, grâce à l’électrification des flottes, à l’optimisation des itinéraires et à l’automatisation intelligente des entrepôts. Une attention croissante est également portée à la traçabilité et à la durabilité des fournisseurs, notamment dans l’alimentation et les produits de grande consommation.
La durabilité s’impose désormais comme un moteur de transformation pour l’économie belge. Au-delà de l’environnement, elle soutient l’innovation, la cohésion sociale et la compétitivité à long terme dans des secteurs clés.