De plus en plus de travailleurs sont précarisés. Salaires faibles, peu ou pas de formation continue, horaires difficiles, temps partiel plus ou moins volontaire… sont des indicateurs de cette précarisation. Il semble que pour certaines femmes, en particulier celles qui sont moins bien formées, la situation sur le marché du travail est plus difficile encore. Alors que le monde politique met de plus en plus l’accent sur les politiques de formation, on observe des différences et/ou des discriminations en défaveur des femmes non pas en matière de participation à des activités de formation mais bien en termes de modalités, d’intensité ou de motivation des formations. Ce sont là les principales conclusions tirées par l’Institut du développement durable1 dans une étude qu’il vient de diffuser, intitulée : » Femmes et précarité sur le marché du travail «